Comme nombre d’entre nous, une personnalité si complexe que c’est une gageure de vouloir la définir en quelques mots…
En me réduisant aux dimensions professionnelles qui sont celles qui nous intéressent, voici une idée du parcours que j’ai emprunté pour l’instant.
J’ai grandi en Bretagne (si c’est pro comme propos !) pour localiser la période…
J’ai découvert l’approche orientale de l’énergétique en pratiquant le Taï Ji Quan. Aveugle, j’ai trouvé un professeur bénévole pour des cours particuliers. Ces quatre année de pratique très régulière m’ont offert diverses étapes successives.
Dans un premier temps, dès la régularité installée à 2 voire 3 entraînements hebdo entre chaque cours hebdomadaires, j’ai rapidement constaté que mes troubles chroniques (dos et autres zones douloureuses, digestion et sommeil) s’estompaient pour le moins et devenaient secondaires pour certains. J’ai poursuivi dans l’intention de travailler au moins une forme. Les améliorations que j’éprouvais furent bientôt si flagrantes que mon entourage et quelques inconnus m’ont à l’occasion interrogé sur l’origine de mon « mieux vivre ». C’est en imaginant leurs têtes à travers les échanges qui suivirent alors ma réponse et, en entendant la première de leurs objections pour ne même pas essayer de s’y mettre pour en tirer profit « moi, j’ai pas le temps », qu’il m’est apparu évidant que je devais rechercher une pratique manuelle d’un praticien à une autre personne, reposant sur des sensations proches de celles ressenties à pratiquer le Taï Ji Quan.
C’est au détour d’un vestiaire que j’ai entendu pour la première fois le mot « shiatsu » qui m’a semblé éternué !
Trois mois de recherches sur cette pratique m’ont conduit par hasard à mon premier cours de shiatsu car la rentrée précédait de 3 jours mon appel à Paul Olivier. De fil en aiguille, ce jeune retraité, kiné cadre à l’hôpital, aveugle également m’a enseigné sa pratique qui fut marquée au début par le style Namikoshi avant de croiser des formateurs en zen shiatsu, le style de Shizuto Masunaga.
C’est presque sans m’en rendre compte que ces trois années de formation sont passées me projetant dans la possibilité d’une activité pro en shiatsu.
À l’époque, j’envisageai plutôt pour ouvrir un cabinet qui puisse être viable, de proposer plusieurs pratiques de toucher professionnel. Voici pourquoi ma pratique amateur du massage fut convertie en pratique professionnelle du massage bien-être au sortir de quelques formations.
Ma fortune m’a placé dans un cabinet si peu attractif que si je devais y connaître du succès, ce ne pouvait tenir au décorum !
J’ai à ce moment pu m’initier aux joies de l’entreprenariat ; apprenant par exemple que si je voulais un site Internet sans pouvoir le financer, il fallait apprendre à coder en html entre autres réjouissances.
Si j’avais bien été critique au sujet de certains aspects de mes formations et, savais vouloir transmettre à mon tour un jour, je n’aurais pas cru que l’on me demande spontanément d’enseigner les pratiques pour lesquelles je débutais encore dans l’exercice professionnel. Après réflexion et un peu de temps pour l’expérience, je commençai de donner quelques cours avant de créer l’école de shiatsu et massage bien-être (2006), qui deviendra par la suite l’école du toucher (2009) puis SAS école du toucher (2015). Pour plus d’infos sur l’aventure de l’école du toucher,, un article viendra la développer prochainement…
C’est en 2013 que je me décide sur le conseils de mes élèves, à officialiser mon style de shiatsu et à lui donner un nom, aidé par une patiente franco-japonaise.
2016 marquera la fin de l’école du toucher non sans heurts et, le retour à une activité 100% cabinet !
Ouf ! Une de mes résolutions initiales : ne surtout jamais lâcher le cabinet, la pratique, le terrain, les patients ou clients (principale source d’apprentissage comme d’épanouissement professionnel), s’avéra bien avisée.
Une nouvelle joie au présent, celle de retrouver plus de temps pour mon cabinet et mon métier centré uniquement aujourd’hui sur la pratique du shiatsu et une vie personnelle plus riche. La suite va s’écrire avec vous…
L’enseignement du shiatsu me manque mais, pas au point de reprendre les casquettes de son organisation. Toutefois, je suis à la disposition de groupes désireux de se former au Shinsoku Shiatsu en dehors de toutes chapelle institutionnelle, de style ou d’autres mesures d’égos.